L’Île-de-France est la région la plus touchée par les cambriolages
D’après une étude de l’Insee, l’Île-de-France est la région de France métropolitaine la plus victime de cambriolages. Elle en recense plus de 45 000 en 2022.
46 520. C’est le nombre de cambriolages de logements ou de tentatives enregistrés par la police et la gendarmerie nationales dans la région Île-de-France en 2022, comme le rapporte une récente étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Ce qui en représente 7,9 pour 1 000 logements, contre 5,8 au niveau national.
Elle est ainsi la région de France métropolitaine avec le taux de cambriolages le plus élevé. D’après l’Insee, cela peut s’expliquer par « la forte urbanisation de la région. » « Les cambriolages sont en moyenne plus fréquents dans les zones les plus denses », souligne l’Institut. Pour preuve, le taux atteint 8,1 ‰ dans les territoires urbains denses d’Île-de-France.
Quels départements sont les plus touchés par les cambriolages ?
Le département de la Seine-Saint-Denis est le plus touché par le cambriolages. Il enregistre effectivement un taux de 9,2 ‰. Viennent ensuite Paris (8,7 ‰) et le Val-de-Marne (8,6 ‰). Le département des Hauts-de-Seine (6,6 ‰), mais aussi ceux situés au Sud et à l’Ouest de la région, font partie des territoires les moins victimes de cambriolages.
Le taux de cambriolage augmente par ailleurs avec les inégalités de revenus. En effet, les communes situées dans les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) les plus homogènes d’Île-de-France sont davantage épargnées (5,2 ‰) que celles situées dans des EPCI avec de fortes inégalités de revenus (8,4 ‰).
Le nombre de cambriolages a augmenté en Île-de-France
Après avoir légèrement baissé entre 2016 et 2019, puis fortement pendant la crise sanitaire avec une diminution de 18 %, le nombre de cambriolages est remonté en 2022. Mais il reste inférieur à celui d’avant-crise en Île-de-France. En comparaison, il était de 49 000 en 2016. L’Insee explique cette baisse pendant la crise sanitaire par plusieurs raisons.
« Les confinements, les mesures d’isolement à domicile, et plus généralement les dispositifs professionnels et scolaires ayant favorisé la présence à domicile (télétravail, fermetures de classes), peuvent apparaître comme des causes vraisemblables des plus faibles volumes de cambriolages enregistrés en 2020 et 2021 », estime-t-il.
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